Gouvernement US: Twitter/Facebook sur écoute

twitter police

Non, ce n’est pas une blague! David Herron écrit sur son site que plusieurs bureaux de services secrets Américains utilisent les réseaux sociaux tels Twitter ou Facebook pour réunir de l’info juteuse sur nos vies privées. Une étude réalisée par l’Université de Berkeley, Californie, enquête sur les méthodes que certaines agences fédérales emploieraient pour creuser dans nos profiles publics et privés:

La Clinique Samuelson a envoyé une douzaine de requêtes sous l’autorité de l’EFF à l’Agence de l’Intelligence Centralisée, le Département de la Justice, le Département de Homeland Security, et d’autres agences, demandant plus de précisions sur la manière dont le gouvernement collecte et utilise ces information sensibles. Lorsque nombre d’agences ont refusé de répondre à cette enquête, la Clinique Samuelson a porté plainte au nom de l’EFF […] Le procès a pour but d’ordonner le partage de tous les dossiers qui concernent les politiques d’utilisation des réseaux sociaux dans les enquêtes gouvernementales (source official FOAI complaint).

Au fait, rien ne dit que les politiques d’utilisation des réseaux sociaux ne sont pas éthiques, si ce n’est que l’on refuse de nous le communiquer. Quel type d’information un réseau social contient-il que le gouvernement ne sait pas déjà ? Les réseaux sociaux son d’une grande aide aux Fédéraux pour comprendre le graphe social de chaque individu. Facebook est une mine d’or du graphe social (c’est Facebook qui a fait de ‘social graph‘ un buzzword en 2008). Dans notre chère ère du Web, les Fédéraux ne sont plus limités à intercepté des ondes radio pirates pour s’infiltrer dans les conversations, ou a mettre tout le pays sur écoute: Maintenant ils peuvent observer en détail les connections entre les individus, les discussions, les influences, et la propagation d’idées dissidentes.

Si Facebook n’est pas forcé par la loi d’ouvrir son data center au gouvernement, certaines personnes peuvent conseiller ‘hors-antenne’ sur les manières de déjouer le système privé de certains sites (comme des fausses demandes d’amis ou du partage de donnes via les applis).

En Mars 2009, une poignée de créateurs de startups Web se sont rendus à la Maison Blanche pour suggérer au Gouvernement des nouvelles perspectives de développement pour l’économie Américaine. Une fois que l’om commence à serrer la main de quelques bandits du gouvernement, on ne s’en échappe plus.

Mon argument est que les agences fédérales sont probablement très bien renseignées par des développeurs qui travaillent pour de grands réseaux sociaux. Par exemple, ce type de news ne se diffusent pas pour rien dans les lieux techie de San Francisco, même si elle s’avère être fausse. Une fois de plus, les Américains doivent un grand merci aux intellos de Berkeley qui défendent leurs droits pendant qu’ils tweetent à tout va en négligeant l’œil pervers du gouvernement sur leurs vies.

Enfin, je parle d’eux, mais c’est probablement pareil en France !

Traduction de Twitter Stuff.