The Guardian se restructure : 180 emplois en risque de suppression

Le Guardian Media Group a annoncé une stratégie de restructuration financière pour faire face aux impacts de la crise sanitaire et économique.

Mercredi 15 juillet, le périodique britannique The Guardian a annoncé une stratégie de restructuration financière au sein de sa compagnie mère, le Guardian Media Group, pour faire face aux impacts de la crise sanitaire et économique récente. Les nouvelles mesures mettent en risque 180 emplois, dont « 110 au sein des services commerciaux, publicitaires et marketing et 70 au sein de la rédaction », d’après le article publié par le journal en ligne.

Dans l’article, The Guardian a informé que l’éditrice en chef, Katharine Viner, et la PDG du groupe, Annette Thomas, avaient annoncé la décision au personnel de la compagnie par moyen d’un communiqué interne. Les salariées ont alors déclaré que le groupe pourrait faire face à « des pertes annuelles insoutenables dans l’avenir proche si nous ne prenons pas de mesures décisives ». Elles ont de même soutenu que la stratégie économique menée par l’entreprise privée était la correcte et qu’aucune modification à ce modèle n’était envisageable. « Malgré les pressions que le coronavirus a exercées sur notre entreprise, notre modèle unique de rapport avec les lecteurs a fait ses preuves », ont-elles assuré.

Contrairement à la plupart des grands journaux numériques, The Guardian et The Observer, deux des propriétés du Guardian Media Group, permettent l’accès gratuit à ses millions d’articles depuis le début de ses opérations en ligne. Les contributions monétaires de ses lecteurs sont souvent encouragées dans le site, en plus de qu’un abonnement digital libre de publicités est offert pour près de 7 euros le mois.

Les informations sont arrivées au même temps que l’agence média a présenté son bilan financier pour l’année 2019 – 2020, calculée juste au le début de l’arrivée du coronavirus en territoire britannique, en mars. D’après ces chiffres, avant que les mesures de confinement soient mises en place, le groupe avait registré une légère baisse dans son chiffre d’affaires (à 223,5 millions de livres ou 246,7 millions d’euros). Même quand les revenus publicitaires ont diminué pour la période étudiée, une augmentation dans les contributions des utilisateurs aurait balancé les comptes du groupe.

Source de l’image : fesperiodistas.org