Jeudi 16, le géant du streaming américain a publié son deuxième bilan trimestriel de l’année, dans lequel il déclare avoir séduit plus de 10 millions de nouveaux preneurs.
Mesurée pendant que le monde se confinait dû aux risques d’infection par coronavirus, l’augmentation massive de son chiffre d’utilisateurs serait directement liée aux millions de personnes qui ont resté chez eux pendant plusieurs mois.
Pour Netflix c’est la deuxième croissance de souscripteurs la plus importante depuis sa naissance, ainsi que la deuxième au fil registrée par-dessus les 10 millions d’abonnés. À la fin du premier trimestre de cette année, Netflix avait déjà reporté l’addition de 15 millions de nouveaux usagers. Ainsi, le service digital accumule 25 millions d’utilisateurs débutants rien qu’à la mi-2020. En 2019, le bilan de décembre avait registré 28 millions de nouveaux preneurs au total dans l’année.
La compagnie a également dépassé les estimations de rendus économiques pour ce deuxième trimestre, ayant reporté des revenus pour 6,15 milliards de dollars (5,7 milliards d’euros), 70 millions de plus de ce que ses analystes avaient prévu.
Cependant, l’ascension météorique de Netflix pour 2020 n’échappera pas les conséquences de l’interruption des activités. Le même jour de l’annonce, la cotation de Netflix dans Wall Street tombait de plus de 10% face à une perspective de croissance moins optimiste pour la compagnie. D’après l’entreprise, la hausse présentée dans la première moitié de l’année devrait diminuer de manière significative maintenant que les économies mondiales et les finances de ses clients ressentent les impacts de la crise économique.
Pour le troisième trimestre, la société estime des recettes à la hauteur de 6,33 milliards de dollars (5,47 milliards d’euros), au-dessous des 6,4 milliards qui étaient prévus par les analystes. D’après ses projections, dans cette même période la société devrait pouvoir convaincre 2,5 millions de nouveaux abonnés contre les 5,3 millions attendus par les experts initialement.
Source de l’image : fortune.com