Détentions politiques, accusations de négligence face à l’épidémie de Covid-19, des fortes critiques à la gestion de l’économie du pays… Le président biélorusse, Alexander Loukachenko, vit une de ses périodes au pouvoir les plus controversées de son histoire politique.
À quelques jours des élections présidentielles, le chef d’État accuse les membres de la presse étrangère de provoquer des protestes contre lui, suggérant leur expulsion immédiate du pays. Depuis que ses principaux opposants ont été arrêtés, parmi eux deux des candidats à la présidentielle, les biélorusses ont pris les rues pour se manifester contre l’administration de M Loukachenko.
En réunion avec son cabinet, le mandataire a accusé les agences média d’organiser ces protestes visant, d’après lui, à renverser son gouvernement de forme similaire aux manifestations en Ukraine, il y a quelques années.
« Ils appellent à des émeutes. Pourquoi tolérez-vous cela ? », demanda-t-il. « Il n’est pas nécessaire d’attendre la fin de la campagne électorale. Expulsez d’ici s’ils ne respectent pas nos lois », continua-t-il.
L’homme politique de 65 ans pourrait faire face à sa première grande défaite lors du suffrage programmé pour ce dimanche 9 août.
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