Après Disney+, la compagnie américaine prépare un nouveau SVOD pour 2021

Annoncé lors du rapport financier de Disney pour le troisième trimestre de l’année, le future plateforme arrivera sous la marque Star.

Cette semaine, le PDG de la Walt Disney Company, Bob Chapek, a annoncé que sa compagnie irait lancer une nouvelle plateforme de vidéo à la demande en 2021. La nouvelle arrive alors que le géant du divertissement reporte des pertes pour 4,84 milliards de dollars dû à la crise.

Annoncé lors du rapport financier de Disney pour le troisième trimestre de l’année, le future plateforme arrivera sous la marque Star, qui exploite déjà le marché indien en tant que Disney+ Hotstar.

« Compte tenu de l’évolution rapide du comportement des consommateurs, nous croyons qu’il est plus important que jamais de continuer à développer notre relation directe avec nos clients. À cette fin, je suis heureux d’annoncer que nous prévoyons de lancer une offre internationale de divertissement général destinée à nos consommateurs sous la marque Star », déclara le patron de l’entreprise américaine.

Visant compléter l’offre SVOD de Disney, la nouvelle proposition du géant média américain est censée arriver moins d’un an après l’apparition de Disney+, l’un des concurrents les plus forts de Netflix dans la guerre des SVOD.

D’après les premières informations Star ne comptera pas avec des contenus sous licence à différence de Disney+. Le chef de la compagnie promet toutefois que les productions d’autres propriétés de la compagnie, comme ABC Studios, Fox Television, FX, Freeform, 20th Century Studios, et Searchlight, seront disponibles sur la plateforme.

En outre, l’inclusion d’un nouveau service lève les doutes sur l’importance de Hulu. Sous contrôle de Disney depuis 2019, la plateforme a reporté un total de 35,5 millions de souscripteurs à ses services de vidéo à la demande et de télévision en direct. Le deuxième SVOD le plus important de la compagnie reste, néanmoins, limité aux États-Unis, pendant que Star touchera au marché international dès le début.

Pour ce trimestre, le streaming s’est avéré l’un des rares points positifs pour Disney. La fermeture de ses différents parcs d’attractions autour du monde, ainsi que l’arrêt des productions et des lancements de grands films, comme Mulan, ont laissé un trou dans la compagnie de 4,84 milliards de dollars pour cette période de crise sanitaire.

Avec à peine 8 mois de vie, Disney+ compte déjà avec 60,5 millions d’abonnés, un objectif que le géant du divertissement ne s’attendait, au pire, que jusqu’en 2024. Le jour même de son lancement, le SVOD est parvenu à séduire près de 10 millions de spectateurs. En comparaison, Netlfix n’a atteint ce chiffre qu’après 2 années d’être sorti en ligne. De plus, Disney+ a toujours à exploiter les marchés latinoaméricain, africain et asiatique (à exception du Japon et de l’Inde).

En Europe, le 15 septembre prochain marquera l’arrivée de Disney+ dans plusieurs nations du continent : la Belgique, le Danemark, la Finlande, l’Islande, le Luxembourg, la Norvège, le Portugal et la Suède.

Source de l’image : sipse.com