Depuis déjà plus d’un an, de nombreux infectiologues et virologues se succèdent sur les plateaux de télé et dans les radios. L’objectif : vulgariser, informer et expliquer. Si c’est un rôle qu’ils endossent par nécessité envers la population, c’est aussi une casquette lourde à porter sur le long terme.
À l’origine, ils n’avaient pas prévu de passer autant de temps devant les micros et les caméras. Mais plus ils font des apparitions, plus ils sont sollicités ! Une demande sans fin qui requiert beaucoup d’énergie en plus de leur travail dans le domaine hospitalier.
Karine Lacombe, cheffe des maladies infectieuses et tropicales à l’hôpital Saint-Antoine (Paris), affirme que les médias sont des ogres consommateurs d’experts.