Les épreuves du Bac démarre dans 10 jours. La tension monte chez les lycéens soucieux de ne pas rentrer dans la catégorie des 89% des jeunes qui ont passé leur BAC haut la main l’année dernière. Pour réviser, on peut travailler entre amis, demander le soutien d’un adulte expert, lire des annales, ou tout simplement se tourner vers la connaissance collective du world-wide Web. L’avantage avec le Net, c’est la gratuité (relative) du support, ainsi que sa profondeur de recherche. Le hic, c’est qu’un moteur de recherche peut aider à trouver du contenu, mais il ne peut pas enseigner à proprement parler. Si un lycéen ne comprend pas tel ou tel concept, ce n’est pas une première page de résultats de Google qui résoudra ce dilemme, mais bien un expert en la question.
Pour répondre à ce besoin d’encadrement éducatif en ligne, Beebac propose un réseau social dédié aux étudiants du collège aux premières années d’enseignement secondaire. Pour Beechannels, la société derrère Beebac, il n’existe pas de réseau social dédié à l’éducation de la même manière que nous avons LinkedIn ou Viadeo pour le « réseautage » professionnel. Remis en ligne ce matin après une refonte totale du site, Beebac veut maintenant devenir le premier réseau social éducatif et scolaire en France.
Voilà comment Beebac paramètre son réseau pour en faire un environnement d’enseignement: A l’inscription, les nouveaux membres doivent identifier leurs points faibles et leurs points forts (au niveau scolaire) après avoir décliné leurs motivations pour intégrer le site (apprendre, enseigner). Beebac suggère aussi à ses nouveaux membres de connecter Beebac avec leurs comptes Twitter et Facebook, dans le but de pouvoir ‘crowdsourcer’ des réponses de leur entourage. Enfin, Beebac suggère quelques contacts aux nouveaux membres afin d’avoir une base sociale de départ.
Pour démarrer les choses, les jeunes à la recherche d’information peuvent se diriger vers l’outil de questions/réponses. Une fois la question publiée, elle est propagée à travers le réseau Beebac à la recherche de personnes aptes à apporter une réponse. Grâce à la diversité du réseau déjà existant, une réponse est quasi-garantie, d’autant plus que Beebac sait qui est bon en quoi, et qui est là sur Beebac pour quelle raison (comme enseigner).
A côté de cet outil bien pratique, chaque membre peut bloguer à partir de sa page perso, et ainsi partager toute sorte de contenu comme des vidéos Youtube, des documents Scribd, ou des articles rédigés via l’interface de création de billets.
Dans le but d’encourager la participation, voir l’obsession, Beebac note les membres selon leurs degrés de contribution au sein du réseau: +30 points pour une réponse apportée à une question, +50 points pour la publication d’un cours,… Dans la lignée de la mouvance actuelle, Beebac distribue des badges aux utilisateurs selon leurs critères d’utilisation et de contribution au site.
Afin d’étendre un maximum le potentiel de connection sur le site, Beebac fournit un chat intégré, un mur de partage d’activité, un fonction statut à la Twitter, ainsi que la possibilité de créer des groupes dédiés à l’échange d’informations bien spécifiques.
La proposition de Beeback est très intéressante: créer un réseau social pour apprendre. Cette proposition est d’autant plus intéressante qu’il faut reconnaître que les outils déployés facilitent effectivement le partage et la mise en relation. Beebac cherche aujourd’hui des fonds dans le but de faire croître sa communauté, et peut-être devenir la première eschool 2.0 en France. A noter à ce sujet que Beebac possède un réel projet éducatif, et poursuit l’objectif de proposer une solution Intranet aux établissements scolaires et universitaires. Pour ce faire, Beebac prêche énormément le Open Education Resources, un concept que Serge Versillé, responsable commercial de Beebac, dans la vidéo ci-dessus.
RWW part à la rencontre de l’innovation française en partenariat avec l’Opencoffee France. L’opencoffee organise des rencontre hebdomadaire sur paris (plus d’information sur leur site) pour les entrepreneurs des nouvelles technologies. RWW sera présent une fois par mois pour réaliser des entretiens et vous faire partager les projets français de cet écosystème.