Cela va faire un moment que je n’utilise plus Facebook: en ouvrant leur plateforme au public, et en tentant un maximum de brouiller les pistes sur nos paramètres de vie privée, the « réseau social » de la planète a brisé son contrat initial qui consistait justement à sécuriser nos relations sociales, une confiance qui, il faut le rappeler, est allé jusqu’à l’utilisation de nos vrais noms.
Depuis, Facebook n’a pas cessé de modifier son interface, ses options, ses termes de service, et d’asseoir sa domination sur le marché de l’animal social. Ces dernières semaines, nous avons assisté à un des moves des plus strange : ça a commencé avec le profil de Mark Zuckerberg sur Google + (supposé être le grand concurrent de Facebook) qui remporta tous les concours de popularité dès le lancement de la plateforme. Puis des changements googleplusquesques sont apparus sur Facebook, comme les smart lists, puis Mark Zuckerberg a changé sa page fan en page perso, et maintenant on nous dit que les pages perso sont les nouvelles fan page. Pourquoi? Parce que toute une suite de nouvelles fonctionnalités habillent maintenant le réseau social, nouvelles fonctionnalités qui ont mené à une certaine twitterisation des profils Facebook.
Quid des nouveaux termes de vie privée pour les utilisateurs? Quand on me dit que les pages perso deviennent aussi puissantes que des pages fan en termes marketing, c’est loin d’être rassurant. La dernière chose que je désire, c’est transformer mon compte Facebook en compte Twitter. Les deux comptes n’ont strictement rien à voir l’un avec l’autre au niveau des relations sociales, et par conséquent au niveau du contenu que j’y partage. A l’époque où j’utilisais Facebook, je partageais photos et vidéos de mon fils en permanence, un contenu dont mes proches raffolaient, mais qui n’avait nullement sa place (ça aurait même été déplacé) sur Twitter. Si Facebook=Twitter, alors je n’ai plus besoin de Facebook car Twitter sait mieux le faire.