Aleksandras Brokas est un réalisateur lituanien profondément marqué par ses origines et l’histoire rattachée aux pays posts soviétiques qui ont émergé après 1990. Comme la plupart des pays transfrontaliers avec l’actuelle Russie, les pays sous influence soviétiques ont connu des pressions et auraient pu sombrer dans une histoire plus tragique. Aleksandras Brokas fait partie des personnes ayant côtoyé la difficile et compliquée histoire des pays sous tutelle de l’ex URSS.
Il est actuellement mis sur le devant de la scène car il propose à l’écran un documentaire mettant en exergue les événements liés au massacre de Khojaly. Khojaly est une ville d’Azerbaïdjan et a été le fruit d’un massacre dans le Haut-Karabagh. L’armé arménienne y était installée et occupait la région depuis le début des années 1990. Cet endroit a donc été le théâtre de violence et de sang et a entraîné la mort de milliers d’azerbaïdjanais. Ce massacre s’est déroulé au début de l’année 1992, l’armée arménienne sous l’impulsion de l’armée soviétique a envahi et pris possession de la ville de Khojaly au péril de nombreuses vies humaines.
« Un couloir sans fin » fait l’objet d’une reconnaissance toute particulière et est reconnu pour la qualité de son contenu et des informations diffusées. Le Festival International du Film de Tenerife a même salué ce dernier en lui décernant la récompense de meilleur documentaire.
Winners Announced! CONGRATS filmmakers & Best of Show Aleksandras Brokas and Gerald Rafshoon. http://t.co/pXsWOFvaUB pic.twitter.com/mV1uYPno8n
— Accolade Competition (@AccoladeComp) June 16, 2015
Aleksandras Brokas a tenu à remercier avant toute chose les habitants. Ce documentaire est composé de nombreux témoignages que ce soit des victimes ou des acteurs du massacre et on peut découvrir l’humanité et l’inhumanité de ces douloureux événements de février 1992.
Le réalisateur Aleksandras Brokas, diplôme en études cinématographiques internationales, attaché aux Droits de l’Homme nous fait partager une triste période du conflit arméno-azerbaïdjanais avec un documentaire criant de réalité et véhiculant assurément un message de paix et un devoir de mémoire.