Avec l’abondance d’informations circulant sur la toile, il est laborieux pour l’internaute de distinguer le vrai du faux. Pour répondre à leurs incertitudes, des journaux ont mis à disposition des outils de vérification de faits. Ainsi, Libération a lancé son site de fact-checking interactif, « Check News ».
Apporter une réponse détaillée s’appuyant sur des faits tangibles
Le site, mis au point avec l’agence de communication J. Walter Thompson, a été testé pendant l’élection présidentielle 2017, peu avant le débat d’entre deux tours. Libération a remis en service Check News en octobre. Les internautes y posent des questions sur l’actualité auxquelles les journalistes tentent d’apporter une réponse détaillée s’appuyant sur des faits tangibles.
Avec Check News, le journal espère ainsi contredire certaines fausses informations ou rumeurs circulant à la télévision, à la radio ou sur les réseaux sociaux, Mais parfois, le quotidien souhaite simplement clarifier de possibles erreurs factuelles. Check News apporte une facilité d’utilisation pour les internautes mais reste dans la continuité de « Désintox » lancé par Libération en 2008.
Elargir sa base de lecteur
Progressivement, le journal crée une base de données compilant les rumeurs et leurs vérifications. En dehors du fact-checking, avec Check News, le journal espère également élargir sa base de lecteur. Pour Cédric Mathiot, responsable de Désintox, il touche un public différent de celui des habitués de Libération.
Sources des photos : liberation.fr et jwt.com