Canibal : transformer les déchets plastiques en prothèses de main

Canibal propose de changer nos gobelets en ressources par un processus novateur et socialement d’avant-garde.

Les déchets de boissons sont un enjeu majeur ; mille milliards de bouteilles et de gobelets plastiques sont jetés chaque année à travers le monde et seulement 5 % d’entre eux sont recyclés. Canibal propose de les changer en ressources par un processus novateur et socialement d’avant-garde.

Avec l’association e-Nable, une communauté de bénévoles développant des technologies d’assistance abordables, la start-up  transforme les déchets plastiques en prothèses de main pour les enfants amputés. Le partenariat apporte une réponse à deux enjeux fondamentaux : la question environnementale d’un côté et de l’autre la difficulté à équiper avec de prothèses coûteuses des enfants en pleine croissance.

Une main à moins de 50 euros

Canibal a développé des bornes automatiques capables de reconnaître, trier et compacter les déchets boissons, dont les gobelets, généralement délaissés par la filière de recyclage. Les produits récupérés sont ensuite transformés en un matériau, le « Caniplac ». Celui-ci est valorisé en devenant du filament plastique pour imprimantes 3D.

 

C’est chez e-Nable que ces filaments deviennent des prothèses. L’association imprime des modèles sur mesure et donc parfaitement adaptés à la morphologie de chaque enfant. Le coût de production de ces prothèses est modeste ; une main standard revient à moins de 50 euros.

L’utilité sociale emmène l’éco-geste

Pour Benoît Paget, fondateur de Canibal, l’utilité sociale emmène l’éco-geste « bien au-delà de la simple préservation des ressources naturelles ».

canibal-prothese-plastique-gobelet-recyclage actu digital 3

Sources des photos : latribune.fr et enlargeyourparis.fr