« Tënk » n’est pas une plateforme de visionnage de vidéo à la demande comme les autres. À rebours de ce qui existe sur Internet, elle propose une offre régulière de documentaires d’auteur, de quoi contenter les amateurs de productions alternatives.
Tënk émet depuis l’Ardèche
C’est à Lussas, un petit village de l’Ardèche que Tënk a trouvé sa source. La commune accueille, depuis 1989, les États généraux du film documentaire qui programme chaque année des œuvres venant de pays peu mis en valeur ou sur des thèmes rarement abordés.
L’édition 2016 a vu la création d’une SCIC (Société Coopérative d’Intérêt Collectif) à laquelle producteurs, réalisateurs, techniciens et écoles de cinéma se sont associés pour diffuser des documentaires et à terme en faire produire par Tënk.
L’avenir du documentaire de création passe par le Web
La plateforme est née d’un constat simple ; les grandes chaînes de télévision tendent à se désengager de la production de films d’auteurs. Alors que l’avenir du documentaire de création passe par Internet, il n’existait aucune offre similaire en France ou à l’étranger.
L’interface de Tënk est plutôt bien construite. Simple et ergonomique, elle propose une programmation permanente de 80 films. Chaque documentaire reste à l’affiche pendant deux mois. L’utilisateur a possibilité de filtrer par « plage » (écologie, musique, arts…), durée et époque.
Énoncer une pensée de façon claire et concise
Tënk est animé par un groupe de passionnés du cinéma du réel. Ils proposent un regard lucide sur le monde. Il n’est donc pas surprenant que la plateforme tienne son nom d’un mot wolof, principale langue du Sénégal, pouvant se traduire par « énoncer une pensée de façon claire et concise ».
Sources des photos : lacascade.org et leblogdocumentaire.fr