Quand ils se décident à épargner, les Français doivent naviguer entre des offres peu diversifiées et globalement sous-performantes. Sur les vingt dernières années, ils ont perçu 1 % de rendement moyen annuel, soit quatre fois moins que les Américains.
Une mission : optimiser ses placements
Lancé en 2015 par Mourtaza Asad-Syed, Guillaume Yribarren et Laurent Girard, Yomoni est un « robo-advisor » permettant d’optimiser ses placements. Le client définit avec l’entreprise sa stratégie d’épargne. À partir de quelques questions, un portefeuille sur-mesure est proposé et adapté si besoin. Tout est fait en ligne : « simplicité garantie ! » Et rapidement la start-up fait parler d’elle et remporte le prix RB innovation 2015 organisé par Revue Banque en partenariat avec la FBF.
La plateforme est transparente sur ses performances et ses tarifs. Le client choisit un profil de risque allant de 1 à 10. Le plus bas propose un rendement moyen de 3,2 % contre 22,6 % pour le plus élevé. De plus, Yomoni propose son offre « Premium » dès 1000 euros d’épargne.
La croissance de l’entreprise dirigée aujourd’hui par Sébastien d’Ornano est remarquable : entre 2016 et 2017, le nombre de mandats revendiqués par Yomoni a été multiplié par quatre (de 1200 à 5000) et le total des encours gérés est passé à 35 millions d’euros, contre six millions un an auparavant.
Yomoni veut compléter son offre de « coaching d’épargne »
Yomoni ambitionne de doubler sa clientèle en 2018 et vise la gestion d’un milliard d’euros d’encours d’ici 2020. En s’associant avec Bankin, la jeune pousse pourra élargir ses supports d’investissement et compléter son offre de « coaching d’épargne ».
Photos : yomoni.fr et lexpress.fr