Selon un récent rapport de la direction générale de la concurrence et de la consommation, 35 % des avis donné sur Internet seraient faux. Qu’ils soient émis par les professionnels eux-mêmes ou sous–traités à des prestataires spécialisés, ils sont en mesure d’induire en erreur le client sur la qualité d’un produit ou d’un service. Pour y remédier, un encadrement plus strict des avis sur Internet entrera en vigueur le 1er Janvier 2018.
Publié au journal officiel le 29 septembre 2017, le décret détermine le contenu et les modalités d’application des informations prévues par l’article L. 111-7-2 du code de la consommation. Celui-ci impose à toute personne physique ou morale de fournir une information loyale, claire et transparente sur les modalités de publication et de traitement des avis en ligne. Ce renforcement législatif entre dans le cadre de la loi pour une République numérique.
Concrètement, tous les sites entrant dans le giron de l’article L. 111-7-2 seront tenus à partir du 1er janvier de fournir différentes informations à leurs utilisateurs. Tout d’abord, ils devront indiquer s’ils ont des procédures de contrôle des évaluations. Ensuite, il devra être mentionné la date de publication de l’avis ainsi que celle de l’expérience de consommation visée par celui-ci. Enfin, le site devra mentionner les critères de classification appliqués (popularité, chronologie…).
De plus, pour plus de transparence, les sites auront l’obligation de rappeler dans une rubrique séparée les caractéristiques principales du contrôle des avis, la possibilité ou non de contacter leurs émetteurs, les modalités de modifications dès lors que celles-ci sont permises et les motifs de refus de publication. Pour finir, le site devra préciser si l’évaluation a fait l’objet d’éventuelles compensations financières.
La véracité des avis publiés sur les sites pas assurée
Ces nouvelles dispositions légales n’assurent pas de la véracité des avis publiés sur les sites. Toutefois elles permettent aux utilisateurs d’en juger l’authenticité. Jusqu’à présent, seul un dispositif facultatif, mis en place en 2013 par association française de normalisation (AFNOR), garantissait un minimum de transparence aux consommateurs. Par ailleurs, certaines plateformes (Amazon ou Materiel.net), attestent de l’existence réelle de l’achat à côté d’un commentaire.
Ces règles sont des outils d’autodiscipline plutôt qu’un arsenal de répression. Ainsi l’attitude des consommateurs aura un rôle prépondérant pour en assurer l’efficacité. Si ceux-ci devaient ignorer les informations fournies alors certains sites continueront à s’appuyer sur de faux avis. Pourtant les enjeux sont importants! En effet selon la répression des fraudes, 74 % des internautes ont déjà renoncé à acheter suite à un avis négatifs et 41 % ont réalisé un achat spontané après une évaluation positive.
Sources des photos : voyagevoyage.ca et ouest-france.fr
De nouvelles règles pour chasser les faux avis des consommateurs sur Internet
Selon un récent rapport de la direction générale de la concurrence et de la consommation, 35 % des avis donné sur Internet seraient faux. Qu’ils soient émis par les professionnels eux-mêmes ou sous–traités à des prestataires spécialisés, ils sont en mesure d’induire en erreur le client sur la qualité d’un produit ou d’un service. Pour y remédier, un encadrement plus strict des avis sur Internet entrera en vigueur le 1er Janvier 2018.
Publié au journal officiel le 29 septembre 2017, le décret détermine le contenu et les modalités d’application des informations prévues par l’article L. 111-7-2 du code de la consommation. Celui-ci impose à toute personne physique ou morale de fournir une information loyale, claire et transparente sur les modalités de publication et de traitement des avis en ligne. Ce renforcement législatif entre dans le cadre de la loi pour une République numérique.
Concrètement, tous les sites entrant dans le giron de l’article L. 111-7-2 seront tenus à partir du 1er janvier de fournir différentes informations à leurs utilisateurs. Tout d’abord, ils devront indiquer s’ils ont des procédures de contrôle des évaluations. Ensuite, il devra être mentionné la date de publication de l’avis ainsi que celle de l’expérience de consommation visée par celui-ci. Enfin, le site devra mentionner les critères de classification appliqués (popularité, chronologie…).
De plus, pour plus de transparence, les sites auront l’obligation de rappeler dans une rubrique séparée les caractéristiques principales du contrôle des avis, la possibilité ou non de contacter leurs émetteurs, les modalités de modifications dès lors que celles-ci sont permises et les motifs de refus de publication. Pour finir, le site devra préciser si l’évaluation a fait l’objet d’éventuelles compensations financières.
La véracité des avis publiés sur les sites pas assurée
Ces nouvelles dispositions légales n’assurent pas de la véracité des avis publiés sur les sites. Toutefois elles permettent aux utilisateurs d’en juger l’authenticité. Jusqu’à présent, seul un dispositif facultatif, mis en place en 2013 par association française de normalisation (AFNOR), garantissait un minimum de transparence aux consommateurs. Par ailleurs, certaines plateformes (Amazon ou Materiel.net), attestent de l’existence réelle de l’achat à côté d’un commentaire.
Ces règles sont des outils d’autodiscipline plutôt qu’un arsenal de répression. Ainsi l’attitude des consommateurs aura un rôle prépondérant pour en assurer l’efficacité. Si ceux-ci devaient ignorer les informations fournies alors certains sites continueront à s’appuyer sur de faux avis. Pourtant les enjeux sont importants! En effet selon la répression des fraudes, 74 % des internautes ont déjà renoncé à acheter suite à un avis négatifs et 41 % ont réalisé un achat spontané après une évaluation positive.
Sources des photos : voyagevoyage.ca et ouest-france.fr