Airbus progresse dans la mise au point du CityAirbus, son taxi volant électrique autonome. Le groupe aéronautique vient d’achever la mise sous tension de l’Iron Bird, son banc d’essai pour les systèmes de propulsion, de commande et pour les hélices. L’installation permettra de reproduire au mieux l’architecture de l’appareil et de préparer son premier vol en 2018.
Le CityAIrbus est un projet lancé par Airbus en 2015. Le véhicule, d’une capacité de quatre personnes, sera capable de décoller et d’atterrir verticalement à la manière d’un hélicoptère. Muni de huit moteurs électriques de 100 kW fournis par Siemens, il présente une autonomie de 15 minutes et devrait être capable de voler à 120 km/h.
Le CityAirbus ajoutera une troisième dimension au transport urbain et complètera l’offre déjà existante. L’objectif du constructeur est de rendre les gares et les aéroports plus accessibles dans des villes embouteillées, tout en limitant l’impact environnemental. Airbus espère également pouvoir proposer ce service à un prix abordable.
Le premier vol grandeur nature du CityAirbus est prévu pour fin 2018. Le système de propulsion du démonstrateur, développé par Airbus Helicopters, devrait être opérationnel mi-2018. De plus, les pièces de structure de l’appareil de test sont en cours de réalisation et pourront être assemblées prochainement.
L’exploitation commerciale du CityAirbus est prévue pour 2023. Ses premiers vols commerciaux seront effectués avec un pilote à bord, de manière à rassurer et habituer les passagers avant de passer au 100 % autonome. Airbus devrait également se lancer dans un marathon pour obtenir toutes les autorisations nécessaires à sa mise en service et pour l’intégrer à l’offre de transport urbain.