Des pans entiers de l’économie ont chuté en quelques semaines. La presse, qui s’est fait l’écho tant bien que mal de ce phénomène, est elle aussi touchée économiquement par la crise de 2020.
Début juin, les équipes du Parisien ont été informées que le modèle des éditions régionales allait être supprimé. Ce projet en cours de préparation n’a pas encore été officiellement présenté, mais beaucoup d’employés craignent déjà de perdre leur poste.
Même sort pour les employés de L’Équipe, où une centaine d’emplois sont en cours de suppression. Son intersyndicale écrit : « La direction entend profiter d’une crise conjoncturelle pour imposer une attaque inédite contre ses salariés. »
Même son de cloche pour Libération : plan social et vente du journal par le groupe Altice qyu a annoncé se séparer de Libération et de SFR Presse. Denis Olivennes vient de prendre les rênes de Libération pour accompagner sa transformation.
À l’étranger, Condé Nast a annoncé 100 suppressions de postes aux États-Unis. À la mi-mai, le New York Times a estimé à 36.000 le nombres de postes affectées partiellement ou complètement par la crise dans la presse aux USA. La presse africaine traverse elle aussi une profonde crise malgré la faiblesse de la diffusion de la pandémie dans ce continent.