Selon Foreign Policy, la légitimité du covid-19 et du confinement associé ne fait pas l’unanimité au sein de la population espagnole. Certains pensent qu’il s’agit d’une construction médiatique, et il n’en faut pas plus pour que les extrêmes politiques s’approprient ce sujet épineux.
Pour la présidente de la communauté de Madrid, Isabel Díaz Ayuso, les madrilènes ont été « pris en otages ».
Une première manifestation s’est déroulée à Madrid le 10 mai dans les quartiers de prédilection de Diaz Ayuso. La polarisation du discours s’amplifie depuis, une configuration dans laquelle la gauche au pouvoir se retrouve affaiblie par le confinement, source de nombreuses frustrations. À noter également qe la crise engrange un système politique plus centralisé, laissant les communautés autonomes relativement dépendantes des décisions de Madrid.
La division politique atteind donc son paroxysme, laissant les analystes dubitatifs sur l’abilité du pays à se redresser rapidement sur le plan économique.
Source : Foreign Policy