Bruno Patino

Bruno Patino, né en 1965 à Courbevoie, est un journaliste français, président du directoire d’Arte France

Bruno Patino : Études

• 1986 : Diplôme en service public, Institut d’études politiques de Paris (Sciences Po)
• 1989 : Master of Arts, Université Johns Hopkins
• 1998 : Doctorat en sciences politiques, Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3

Bruno Patino : Débuts

Il naît le 8 mars 1965 à la commune de Courbevoie, dans les Hauts-de-Seine. Sa mère, venue de Roubaix, est assistante sociale auprès d’enfants autistes. Son père, Hugo Patiño, chef d’orchestre originaire de la Bolivie et arrivé en France dans les années 1970, est assistant-réalisateur à Radio France Internationale (RFI) pour le service en langue espagnole. Bruno Patino devient lui-même musicien, jouant le violon dès son enfance. Plus tard, il décide intégrer l’Institut d’études politiques de Paris (Sciences Po) d’où il en sortira diplômé en Service public, en 1986.

Il part ensuite en Amérique latine pour reconnecter avec des familiers lointains et ses racines culturelles. Au Chili, il fait la chronique de la transition démocratique lors de la fin de la dictature d’Augusto Pinochet, au tournant des années 90. À la fin de cette période, il décroche un Master of Arts de l’université Johns-Hopkins.
En Europe, il est témoin d’une autre fin de période assistant à la chute du mur de Berlin pendant qu’il est Chargé d’affaires chez CCF InterFinanz GmbH. En 1989, il est diplômé de l’École supérieure des sciences économiques (ESSEC).

Bruno Patino : Carrière

En 1991 il rejoint l’Organisation des nations unies et, après un court passage par New York, il est assigné au Programme de développement d’Amérique latine dans le bureau de l’ONU au Chili. Dans cette même période, il devient correspondant à l’étranger pour le périodique français Le Monde. À cette époque il signe ses articles en tant que « Bruno Adrian », prenant le nom de sa famille maternelle.

De retour en France, il est nommé directeur délégué du quotidien Info Matin, poste qu’il occupe pendant de 1994 à 1996. Après avoir été Chargé de mission à la direction internationale de la chaîne Canal+, il intègre l’éditoriale Hachette en tant que secrétaire général de la branche littérature.

En 1999, Bruno Patino obtient le poste d’éditeur délégué des Cahiers du Cinéma, journal détenu par le groupe Le Monde. Après cette nomination, le journaliste gravit les échelons hiérarchiques de l’entreprise, devenant directeur général du site Le Monde interactif (2000 – 2003) et président de Télérama (2003 – 2008). Finalement, en 2007 M Patino est nommé vice-président du directoire du Monde. Son passage par l’agence privée cimente sa spécialisation sur les médias numériques. Il est reconnu pour avoir positionné la version numérique du journal titulaire aux premiers rangs des sites d’information français à l’époque.

En 2008, il prend la direction de France Culture, antenne du groupe public France Radio. Deux années après il rejoint France Télévisions où il occupe les fonctions du directeur général délégué au développement numérique et à la stratégie jusqu’en 2013, quand il prend le poste titulaire. Additionnellement, il devient directeur de la chaîne France 5.

Par la suite, M Patino quitte le groupe audiovisuel ayant été nominé en tant que chef de la direction éditoriale d’Arte France. Après 5 ans au poste, le conseil de surveillance du groupe lui nomme président du directoire, en 2020.

Bruno Patino : Distinctions

Aucune distinction identifiée

Bruno Patino : Autres faits

Bruno Patino est atteint d’un malaise particulier, la prosopagnosie, qui lui rend difficile d’associer les visages humains à ses identités.

Depuis 1997, Bruno Patino est maître de conférences et directeur de l’école de journalisme de Sciences Po.

En 2004 il a continué sa formation, assistant à l’Advanced Management Program de l’Institut européen d’administration des affaires (INSEAD).

En 2008, il est élu à Sceaux, où il habite dès son enfance, ayant intégré la liste de son ami de longue durée, le centriste Philippe Laurent. Cependant, il décide ne pas siéger au conseil municipal.

Il est marié avec une ancienne étudiante à Sciences-Po. Le couple à deux enfants.
En plus du français et l’espagnol, Bruno Patino est fluent en anglais et allemand.

Bruno Patino : Publications

• « La condition numérique », Grasset, 2013 (ISBN 9782246768012)
• « Télévisions », Grasset, 2016 (ISBN 9782246811459)
• « La civilisation du poisson rouge », Grasset, 2019 (ISBN 978-2246819295)

Bruno Patino : Liens