Aujourd’hui, le géant télécom américain Comcast Corp est finalement entré dans la course des services vidéo à la demande avec sa plateforme Peacock. Le nouveau pari de la société médiatique fera face à un ensemble de compétiteurs déjà bien positionnés dans ses tranches de marché. Son arrivée, programmée pour l’été 2020 depuis quelque temps, se situe de même dans un contexte sanitaire et social compliqué pour les États-Unis.
Propriété de la filiale NBCUniversal, Peacock se distingue en tant qu’un SVOD à option gratuite, munie de 7 500 heures de contenus entre propriétés de la compagnie média et des émissions et films licenciés. Les preneurs de cette offre devront néanmoins accepter l’intégration d’espaces publicitaires dans son expérience de visionnement. Pour financer l’offre, l’entreprise compte pouvoir séduire les annonceurs avec des grands chiffres de spectateurs en cette modalité.
Peacock présente en outre deux types d’abonnements. Le premier, à 4,99 dollars (près de 4€) le mois ne fait qu’augmenter la quantité de contenus disponibles à 20 000 heures d’archives audiovisuels. Les publicités y restent.
D’autre côté, pour ceux qui tiennent à échapper aux offres de vente dans la plateforme, une version sans publicité est aussi disponible avec la même quantité de contenus que la version précédente, à 9,99 dollars (8,5€). Cette option ne coûtera que 5 dollars additionnels pour les abonnés à Comcast ou Cox par moyen d’une box, pendant que la version à 4,99 dollars sera gratuite pour ce type de souscripteurs.
Peacock devra aussi faire face aux géants du secteur Netflix, Disney+ et le récemment introduit HBO Max. Tout comme ses concurrents, la plateforme de NBCUniversal a promis la création de nouveaux contenus exclusifs pour le SVOD.
Le nouveau service sera disponible aux États-Unis pour la plupart des appareils à système Android et Apple, ainsi que pour certains dispositifs d’Xbox One, de PlayStation et des écrans LG. À l’heure actuelle, la plateforme n’a pas toujours pas présenté une application pour Roku ou Amazon Fire.
Source de l’image : deadline.com