Les impressions du Monde et Midi Libre, bloquées cette semaine

Des groupes de manifestants ont empêché l’impression de deux quotidiens nationaux dans différentes régions du pays.

Les répercussions de la débâcle de Presstalis continuent à faire des dégâts dans les médias français. Cette semaine, des groupes d’ex-salariés d’une des filiales de la société chargée de la distribution en France ont empêché l’impression de deux quotidiens nationaux dans différentes régions du pays.

Lundi 27 juillet, près d’une centaine de membres du syndicat du Livre-CGT se sont installés devant le siège du Monde, à Paris. Suite à la négative du groupe de les recevoir, les manifestants ont déclaré qu’ils iraient bloquer l’impression de Le Monde en Île-de-France. Quelques jours après, des anciens salariés de la Société d’Agences et de Diffusion (SAD) Marseille, disparue elle aussi avec la liquidation de Presstalis, se sont réunis dans les locaux de Midi Libre, répétant l’action prise lundi au Monde.

Les réclames des manifestants à Paris étaient notamment dirigées vers Louis Dreyfus, patron du groupe médiatique ainsi que directeur de France Messagerie, coopérative qui a succédé Presstalis lors de sa disparition. Début juillet, quand la nouvelle structure de distribution a été introduite, France Messagerie n’a gardé qu’une partie des salariés de Presstalis.

Les inconformes demandent ainsi à l’État et aux éditeurs le redressement de la répartition des journaux, affectée depuis mai. À ce jour, plusieurs zones de Lyon et de Marseille ne reçoivent pas les publications de façon régulière.

Ce jeudi, un rassemblement des ex-salariés de la SAD a été programmé devant l’Hôtel de la Région, à Lyon.

Parallèlement, la situation des kiosques et des revendeurs de presse nationaux n’est pas meilleure. Avec la dissolution de Presstalis, près des 4 000 publications de presse nationales ont cessé d’être distribuées pendant plusieurs semaines.

Source de l’image : lequotidien.lu