L’année qui vient de passer a porté un lourd bilan pour l’entretien des pylônes internet et d’éléctricité. Plus d’une centaine de pylônes ont été incendiés ou fracassés. Derrière ces actes, peu de revendications politiques mais la naissance d’un soutien contre l’ère techno-industrielle.
⚖️🧑⚖️ Poursuite-bâillon contre la presse 🧑⚖️⚖️
— CQFD (@CQFDjournal) December 28, 2020
Après la publication d’un article prônant le sabotage comme mode d’action politique, le média local drômois Ricochets s’est retrouvé dans le viseur de la justice, qui a été jusqu'à enquêter…en Belgique.
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C’est ainsi que le journal participatif Ricochets, basé dans la Drôme, a fait l’objet d’une poursuite judiciaire. Dans une lettre ouverte, les rédacteurs du journal ont en effet manifesté leur solidarité avec les saboteurs et saboteuses qui ont mis les pylônes hors d’état, privant des milliers de personnes de téléphone et d’internet pendant plusieurs jours.
Après la publication d’un article prônant le sabotage d’installations #Orange, le média participatif drômois #Ricochets fait l’objet d’une plainte. https://t.co/BjP1MPGuHE
— Reporterre (@Reporterre) April 6, 2021
Le préfet de la Drôme a aujourd’hui lancé une poursuite contre le journal, évoquant l’incitation au sabotage. Les rédacteurs revendiquent que leur lettre ouverte avait pour objectif de créer un débat légitime.