Après le rachat d’une des apps Twitter les plus utilisées sur le marché, Twitter s’est offert hier Backtype. Backtype est un outil qui permet d’analyser la portée de vos tweets au-travers la twittosphère. L’un de ses outils, le fameux Backtweets, permet de mesurer l’impact des liens que vous partagez sur Twitter. Backtype propose aussi un plugin wordpress qui permettait d’intégrer des tweets dans les commentaires de blog.
Le montant de l’acquisition n’a pas été annoncé publiquement. L’équipe de Backtype va intégrer l’équipe de Twitter pour travailler à l’intégration de Backtype à la plateforme Twitter.
La mauvaise nouvelle, c’est que Backtweets restera live et gratuit pour les utilisateurs existants, mais le service ne prend plus de nouveaux entrants. A terme, Backtype fermera toutes ses APIs pour les ré-ouvrir sous la marque Twitter. De mon côté, cela va faire deux semaines que Backtweets a cessé de m’envoyer les emails qui m’indiquaient quels twittos partageaient les articles de Twitteradar sur Twitter. C’est bien regrettable pour nos lecteurs car je m’étais fait une habitude de vous follower en échange de vos tweets partageant les liens de Twitteradar 🙁
Grâce à cette acquisition, Twitter renforce la gamme d’outils que l’ex-startup pourra ainsi proposer aux marketers et autres représentants de commerce. Via Backtype, Twitter s’offre un autre outil, Storm. Storm semble être un outil (voir un framework) costaud qui permet de traiter une masse hallucinante de données via autant d’appels à d’autres serveurs en temps réel (ou plutôt en juste quelques secondes). Par exemple, la fonction « reach » permet de calculer combien de twittos sont exposés à un lien en particulier sur toute la twittosphère. Sur de grosses campagnes, la consommation des ressources serveur pour entreprendre ce genre d’opérations est extrêmement intense. Grâce à Storm, ces opérations sont permutées, distribuées et traitées en parallèle sur une multitude d’autres serveurs, et le résultat vous revient en quelques secondes, l’outil parfait pour ne pas se faire larguer par l’instantanéité du temps réel.